JPRO – 2025

Vous avez deux heures ! Dispositifs de médiation culturelle en résonance avec le spectacle  « Est-ce un oiseau ? »

Au menu de l’atelier, deux questions un peu vertigineuses :
1° A quel moment l’ordinaire devient-il artistique ? Où est le curseur ? Qu’est-ce que l’art ?
2° Quelle relation entre les artistes et les lieux qui les programment ? Qui décide de la valeur de l’art ? À quel jeu joue-t-on ? La logique de marché est-elle la seule possible ? N’y a-t-il pas d’alternative ?

L’atelier propose d’explorer ces questions de manière active, ludique et réflexive. Il alterne expérimentation créative, réflexion collective et éclairages théoriques.
Les dispositifs mobilisés ont été expérimentés dans différents contextes, avec divers publics. Les participant·e·s repartent avec une fiche d’animation qui permet d’explorer la posture de citoyenneté de manière sensible.

Cet atelier est proposé par Mouvance ASBL, une association de plus de 70 professionnel·les qui incarnent les rôles de médiation culturelle, d’intervention artistique et de formation continue, dans une optique de démocratie culturelle, en s’appuyant sur l’expression par le corps dans différentes formes.

Pour qui ? Toute personne qui a envie de continuer à résonner avec le spectacle du matin, qui aime l’idée de développer le regard et le parcours des spectateur·trice·s ou qui veut expérimenter des outils d’intelligence collective mis au service de la médiation culturelle.

Animation : Caroline Hermant (Mouvance asbl) et Olivier Roisin (Mouvance asbl) 

Avec la participation du Collectif du Lion

25 participant·es maximum

Pour qui ? Pour les chargée·e·s de projets en arts plastiques et plus largement pour toute personne désireuse de renforcer ses compétences en médiation culturelle: les chargé·e·s de projets culturels et artistiques, les médiateur·trice·s culturel·le·s, les animateur·trice·s d’ateliers, mais aussi les spectateur·trice·s etc.

Animation : Ariane Hanin (Médiatrice culturelle, formatrice et facilitatrice).

25 participant·es maximum

Prenons de la hauteur : entre voyage en téléphérique, marche et séance de yoga, nous abordons en mouvement la question du bien-être au travail dans un monde de plus en plus numérisé et dématérialisé via un atelier sensoriel et réflexif.

L’atelier se compose en deux temps :
Une balade réflexive, via la pratique d’outils en intelligence collective pour échanger de différentes manières sur nos pratiques professionnelles : entre dématérialisation, performance, efficacité et surcommunication, quelle place la technologie et le numérique occupent-ils dans notre quotidien de travailleuse et travailleur ? Et quelles traces laissent-ils à notre corps ?
Une séance de yoga: « Dématérialisation ? REmatérialisation ! ». Un moment pour réinvestir le corps comme outil de travail primordial. Une invitation à sentir, écouter, respecter son corps avec ses limites, le laisser prendre l’espace et le temps dont il a besoin.

Pour qui ? L’atelier s’adresse à chaque personne qui souhaite prendre un moment hors du temps pour mettre en perspective sa culture de travail avec un groupe. Merci de prévoir une tenue adapté à la météo pour la balade et prendre avec vous une tenue souple pour la séance de yoga.

Animation : Laurie Jedwab (ASTRAC) et Cathy Vizzini  (professeure de yoga – École Viniyoga, prévention et accompagnement du burn-out )

16 participant·es maximum

Les diversités et l’inclusion forment une thématique vaste, complexe et sensible ; s’y mêlent et s’emmêlent nos valeurs personnelles, nos perceptions subjectives, nos émotions…
Durant cet atelier d’un caractère essentiellement formatif, nous approcherons ce sujet de manière factuelle. Ensemble, nous définirons, trierons et organiserons les concepts et mécanismes liés à l’inclusion en les inscrivant dans le temps et dans l’espace.

Objectifs  :

• Définir les concepts de base nécessaires à la compréhension des enjeux des diversités et de leur inclusion.
• Conscientiser la limite subjective de son cadre de référence et comprendre les cadres culturels des bénéficiaires.
• Disposer de ressources et outils pour renforcer ses compétences d’ouvertures aux interculturalités.

L’atelier permettra aussi la mise en commun de bonnes pratiques et de pistes de réflexion entre participant·e·s.

Pour qui ? L’atelier est organisé dans le cadre de la mise en réseau des chargé·e·s de communication en Centres culturels et leur est destiné prioritairement. Dans la mesure des places disponibles, il peut accueillir d’autres professionnel·le·s du secteur.

20 participant·e·s maximum

Animation : Erwan Marjo (Formateur chez STICS asbl)

Avec la participation de : Pauline Demanet (Chargée de communication à l’ASTRAC)

L’après-midi débute par une visite du Delta qui permettra non seulement de découvrir ses locaux mais aussi son projet de tiers-lieu. Dans la continuité de cette visite, cet atelier propose ensuite un temps d’échange en intelligence collective sur ce que « faire tiers-lieu » peut ou non apporter aux Centres culturels.

Accompagné·e·s par Trois-Tiers et Culture•Wapi, nous questionnerons le concept du « tiers-lieu »: une énième appellation à la mode dans une longue succession, qui s’ajoute à celles bien connues désormais de Foyer culturel, Maison des jeunes et de la culture, Centre culturel, Maison rurale, Maison de quartier, …? Ou bien une réelle inspiration pour les Centres culturels ?
Nous parlerons de gouvernance, droits culturels, lieu de fabrication, lieu de vie, outils, accueil, hybridation, …

Avec le changement de législature, une nouvelle période de rigueur budgétaire semble s’ouvrir, même si le secteur culturel ne fait pas (encore?) l’objet d’annonces de coupes.
Le budget 2025 de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le gel de l’enveloppe sectorielle interviennent dans un contexte d’augmentation constante de toutes les dépenses cruciales des Centres culturels, augmentation amplifiée par l’inflation des dernières années – alors que le Décret de 2013 n’est toujours pas pleinement financé. Certains Centres culturels sont confrontés à des situations financières critiques nécessitant des mesures drastiques; les perspectives de développement du secteur entier semblent minées.

L’ASTRAC souhaite suivre de près la situation des Centres culturels afin de pouvoir alerter nos décideurs politiques sur leurs besoins. Notre action sera basée sur l’analyse de données objectives et sur un dialogue avec les services du Gouvernement, mais aussi et notamment sur la récolte de témoignages auprès des professionnel·le·s.
C’est dans cet esprit que cet atelier propose un temps d’échange sur les difficultés rencontrées par les un·e·s et les autres et les éventuelles réponses apportées.
Les discussions permettront de partager vos réalités et de nourrir les actions des fédérations pour défendre les intérêts du secteur.

Pour qui ? Pour les directeur·trice·s et leurs collègues impliqué·e·s dans la gestion financière des Centres culturels. Pour toute personne intéressée par les enjeux financiers des Centres culturels.

Animation : Justine Dandoy (Centre culturel de l’Arrondissement de Huy), Bernard Michel (Centre culturel de l’Entité fossoise)

15 participant·es maximum

Cette formation permet aux participant·e·s de se former ou s’entrainer aux gestes qui sauvent. A l’issue de cette formation, chaque participant·e sera capable :

• d’analyser une situation d’urgence ;
• d’appliquer les procédures exigées en cas d’urgence ;
• d’intervenir de façon rapide, appropriée et efficace, avant l’arrivée de l’équipe médicale ;
• d’appliquer les techniques de base de la réanimation et d’utiliser un défibrillateur externe automatique (DEA).

Il s’agit d’une formation interactive, basée sur des exercices pratiques et des mises en situation. Un mannequin de réanimation est prévu pour 3 apprenant·e·s.

Pour qui ? L’atelier s’adresse à l’ensemble professionnel·le·s des Centres culturels, tous métiers confondus.

Animation : Ligue francophone belge de sauvetage. Les formateurs disposent d’un diplôme pédagogique agréé par la Fédération Wallonie Bruxelles.

16 participant·e·s maximum

Les Centres culturels s’efforcent de garantir le respect des droits culturels dans leur action et leurs modes d’organisation, contribuent à défendre ces droits et développent des actions pour rendre leur exercice plus effectif. Leurs initiatives dans ce contexte sont nombreuses et souvent enthousiasmantes. Mais les impacts de celles-ci pour les personnes les plus concernées peuvent être difficiles à apprécier et à communiquer.

Avec cet atelier, l’ASTRAC et la Plateforme d’observation des droits culturels (Culture & Démocratie) amorcent une réflexion autour des méthodes et des outils pour évaluer les actions des Centres culturels au regard de l’exercice effectif des droits culturels.

Il propose:

• Des temps pour présenter, clarifier et/ou interroger quelques concepts fondamentaux: effectivité, évaluation, résultats, effets et impacts,…
• Le partage d’expériences et d’outils d’évaluation issus du terrain
• Une discussion pour lister les difficultés rencontrées et les problématiques à résoudre, mais aussi pour formuler des propositions pour des approches pratiques et riches de sens.

Cet atelier ouvre un chantier qui sera mené en plusieurs étapes en groupe de travail, avec l’accompagnement de Anne Aubry pour Réseau Culture 21, dans la continuité de l’action de l’ASTRAC guidée par la démarche Paideia, dans le cadre du cycle « Cultiver les droits culturels ».

Pour qui ? Pour les professionnel·le·s impliqué·e·s dans des processus d’auto-évaluation au sein de leur Centre culturel et/ou dans la rédaction des parties du dossier de reconnaissance ou de reconduction relatives à l’auto-évaluation.
Une connaissance de base du référentiel des droits culturels et du Décret des Centres culturels sera utile.

Animation : Thibault Galland (Plateforme d’observation des droits culturels) et Pascale Piérard (Centre culturel Ourthe et Meuse)

Avec : Anne Aubry (Réseau Culture 21)

20 participant·es maximum

La gestion efficace d’un réseau informatique entre machines dédiées à l’audio-visuel nécessite, outre la connaissance de son matériel, une bonne compréhension du fonctionnement des réseaux. Il n’est pas toujours facile pour les technicien·ne·s et les régisseur·euse·s des Centres culturels de se former dans ce domaine tout en assurant la continuité de leurs tâches quotidiennes.
Cet atelier sera l’occasion de faire le point sur l’utilisation de technologies utilisant la mise en réseau.
Il propose une introduction à quelques notions élémentaires et un échange de bonnes pratiques à partir des questions des participant·e·s.

Pour qui ? Pour les technicien·ne·s et régisseur·euse·s des Centres culturels qui souhaitent optimiser leurs pratiques de gestion de réseaux scéniques.

Intervenant : Pierre Colemonts (Ingénieur du son indépendant – à confirmer)

15 participant·es maximum